Pourquoi faire ses études d’infirmier en Belgique plutôt qu’en France ?

En Belgique, passer un concours d’entrée en école d’infirmiers n’est pas nécessaire pour embrasser cette profession. Même si ce concours sera supprimé en 2019, les modalités d’accès au métier d’infirmier restent encore assez compliquées en France. La formation belge présente également d’autres avantages notables par rapport au système français.

Conditions d’admission facilitées en Belgique

En France, il était jusqu’ici impératif de passer un concours pour intégrer les IFSI (Instituts de formation en soins infirmiers). Seuls les candidats reçus pouvaient rejoindre ce type d’institution et envisager une carrière dans le secteur.
À partir de 2019, ce concours d’entrée sera supprimé. Il faudra désormais passer par Parcoursup pour entamer des études infirmiers. Toutefois, les détails de cette réforme ne sont pas encore clairs. En somme, les conditions d’admission sont toujours aussi dissuasives dans l’Hexagone.
En Belgique, aucun concours n’est en revanche prévu pour entrer dans une école d’infirmiers. La formation est accessible à tous les candidats possédant un diplôme de fin d’études secondaires ou un diplôme équivalent. Il est par ailleurs possible de rejoindre le cursus sans avoir le CESS (l’équivalent du baccalauréat français).
Toutefois, ce certificat est indispensable dans les établissements délivrant des diplômes académiques ou suivant le système LMD. De plus, pour les inscriptions, il suffit de se présenter aux journées portes ouvertes organisées par ces institutions ou d’adresser une demande à l’école de son choix.

Des formations variées et reconnues en France

Le système belge a prévu deux types de cursus : les formations d’infirmier breveté (ou hospitalier), continuité de l’enseignement secondaire et les formations d’infirmier bachelier (ou gradué), correspondant à des études supérieures. Ces différents parcours orientent l’étudiant vers deux fonctions distinctes dans le milieu hospitalier et l’univers médical en général.
Après ses études, l’infirmier breveté s’occupera des patients en général tandis que l’infirmier gradué pourra se tourner vers la spécialisation de son choix. Ce dernier aura également l’opportunité d’obtenir plus de responsabilités avec l’expérience.
Les études infirmiers durent trois ans et demi pour les infirmiers brevetés contre quatre ans pour les infirmiers bacheliers. Toutefois, il faudra encore compter une à deux années supplémentaires pour les spécialisations.
Le brevet d’infirmier hospitalier mérite une mention spéciale, car il permet de s’inscrire au programme avant ou après le baccalauréat. Cela dit, sans le baccalauréat (ou le CESS), le cursus est assimilé à l’enseignement secondaire et à la section « nursing ». Il donne ainsi accès à la fonction d’auxiliaire polyvalent ou d’aide-soignant dans l’Hexagone. Il faudra suivre des formations complémentaires pour exercer en tant qu’infirmier en France.
Si l’étudiant rejoint l’école d’infirmiers après le baccalauréat (ou le CESS), ses études correspondront à la section « soins infirmiers » et lui donneront immédiatement le statut d’infirmier. De ce fait, il est fortement conseillé d’analyser les équivalences avant de faire ses études d’infirmier en Belgique.