Ma fille souffre d’anorexie, une thérapie peut-elle l’aider ?

L’adolescence est une période compliquée pour la personne concernée mais aussi pour sa famille. C’est la période où le corps change. C’est malheureusement aussi une période où certains troubles se manifestent et cela donne souvent un sentiment d’impuissance aux parents. Parmi ces troubles, on retrouve l’anorexie mentale.

L’anorexie : qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un trouble de l’alimentation qui touche les adolescents et les jeunes adultes entre 12 et 25 ans. Ce trouble se manifeste par un manque d’appétit qui empêche la personne de se nourrir correctement. Il peut s’agir d’un refus catégorique de s’alimenter ou de l’habitude de se faire vomir après chaque repas.
En général, ce sont les jeunes filles qui sont touchées par ce désordre alimentaire. Néanmoins, il n’est pas à exclure que certains jeunes hommes en souffrent également.
Sur le long terme, ce trouble peut affecter la santé physique de la personne atteinte. En effet, le manque de nutriments peut entraîner la perte de force et un amaigrissement très rapide. Sur le long terme, cela peut entraîner la mort.

Le rôle de la thérapie dans le traitement

Consulter un psychologue est fortement recommandé lorsqu’une personne souffre d’anorexie. Il est possible de faire appel à un psychologue pour adolescent qui est plus expérimenté dans ce domaine et qui connaît mieux le processus de guérison.
Néanmoins, il est nécessaire d’obtenir l’accord de la personne malade avant de consulter un spécialiste sinon le traitement n’aboutira pas. En revanche, si la vie de la personne est en danger, il est possible d’obtenir une hospitalisation forcée.
Le principal but de la thérapie est de comprendre les causes de la maladie. En connaissant le mal-être du patient, le psychologue peut aider à résoudre le problème et ainsi guérir l’anorexie qui est en général le symptôme d’une souffrance intérieure.
Le psychologue aide également le patient à adopter un comportement sain envers la nourriture pour éviter les rechutes ou les comportements extrêmes. Par exemple, le refus de s’alimenter ou la boulimie.
Enfin, face à cette maladie, il est recommandé d’entamer une thérapie familiale. Cela permet à chaque membre de la famille de comprendre sa place et de mieux gérer la situation. Il n’est pas rare que les parents de la personne malade se sentent responsables et soient accablés par les regards extérieurs.
Une thérapie familiale aide ainsi les parents à savoir comment agir envers leur enfant. Cela leur permet également d’anticiper les rechutes. Le plus important étant que la thérapie familiale permet l’ouverture d’un dialogue sincère au sein de la famille.